L’ESPACE D’UN BATEAU POUR SE PREPARER AUX JEUX

#StayStrong#StayActive#StayHealthy en 1920 comme en 2020

Pour prendre part aux compétitions à Anvers en 1920, l’équipe américaine entreprend la traversée de l’Atlantique, un voyage long de plusieurs semaines à l’époque.

 



Juillet 1920, les athlètes américains embarquent à bord du Princess Matoika. © CIO

 

A son bord, la plongeuse Aileen Riggin qui rempotera la médaille d’or.
Un véritable exploit pour elle, qui n’a commencé la natation que quelques années avant sur recommandation de son médecin pour combattre une santé fragile.

 



Aileen est à gauche aux côtés d’Helen Wainwright, autre plongeuse. © CIO

 

Dans un entretien, elle se souvient :
« Cela nous a pris 13 jours pour arriver en Europe, donc nous avons eu beaucoup de temps pour nous habituer au bateau. »

 



Le Princess Matoika en pleine mer. © CIO

 

A bord le temps passe lentement pour les athlètes soucieux de maintenir leur forme physique et impatients de concourir aux Jeux.

 



L’horizon et l’océan à perte de vue pour les occupants du bateau. © CIO

 

 

LES MOYENS DU BORD

 

Mais malgré des conditions loin d’être idéales, ils trouvent des moyens pour s’entraîner, comme la mise en place de cette cuve en toile en guise de piscine.

 



L’entraînement du nageur Duke Kahanamoku. © Getty

 

Aileen Riggin raconte :
[…] Elle était juste assez grande pour qu’un homme grand puisse étirer ses bras. Nous avions des nageurs grands, donc elle devait faire environ 7 ou 8 pieds de long et moins de large. »

Elle détaille également d’autres astuces imaginées pour des différentes disciplines :
« Les lanceurs de javelot avaient une corde attachée à leur javelot. Ils visaient la mer. C’était un peu agaçant. Nous n’étions jamais sûrs où ce javelot allait atterrir […]

[…] les autres hommes avaient installé des espaces sur le bateau pour leurs sports.
Ils posèrent du liège sur les ponts pour pouvoir courir sans glisser. Et ils faisaient du jogging […] pour essayer de rester en forme.
Ils avaient installé un ring et les boxeurs s’entraînaient. Les escrimeurs avaient une piste où ils pouvaient s’exercer […]

[…] certains de ces athlètes étaient dans [l’équipe de] pentathlon moderne. Le tir était l’une des épreuves dans cette compétition alors ils s’agitaient. Ils voulaient tirer sur les mouettes qui nous suivaient […] mais ils se sont retenus. Ils mettaient sur pied des exercices pour quiconque voulait les faire. »


Citations : @LA84Foundation

 



L’espace est restreint sur le bateau, mais chacun s’emploie à trouver des moyens pour s’adapter à la situation. © CIO

 

 

UN ENTRAINEMENT TOUT-TERRAIN : SALON, CUISINE, JARDIN, GARAGE

 

Tout comme leurs camarades confinés sur Le Princess Matoika, les athlètes confinés aujourd’hui chez eux en raison de la pandémie du coronavirus ne lâchent rien.
Ils s’entraînent partout où ils peuvent pour rester en forme physiquement et mentalement, montrer l’exemple et préparer les Jeux de Tokyo 2020 !

Créativité et détermination sont encore et toujours de la partie, preuve en est les athlètes participant au programme du CIO « #StayActive#StayStrong#StayHealty », une campagne qui vise à encourager chacun à bouger, rester unis et rester solidaires.

 

© CIO

 

 

© CIO

 

 

GALERIE D’IMAGES D’ATHLETES A DOMICILE

 



L’escrimeuse Katharine HOLMES (USA) dans son salon en présence de son chat. © Getty



 

 

LES ATHLETES SUR INSTAGRAM

 


Paula PARETO (ARG, judo)

 

 


Loïc GASCH (SUI, saut en hauteur)


 

 


Joe BRIGDEN-JONES (AUS, sprint kayak)

 

 


Jennifer ABEL (CAN, plongeon)

 

 


Kat HOLMES (USA, escrime)

 

 


Ryan K CARLYLE (USA, rugby)